• Presque rien...

    Presque du silence... quelques arpèges simples, trois accords, toujours les mêmes, en boucle, quatre mesures répétées à l'infini, hypnotiques... une ambiance crépusculaire, non, plus que ça, nocturne... une nuit d'été... le violoncelle doucement, qui s'élève comme la chaleur de la terre après une journée de canicule... et la voix d'une pureté irréelle, envoûtante et toutes les étoiles s'allument dans le ciel d'encre... une voix douce comme la brise, comme les mots de celle que l'on aime, comme des doigts sur une peau chaude, douce, veloutée... et le violoncelle qui déroule son écrin de velours sombre pour accueillir le diamant au mille facettes de la voix, faisant vibrer les feuilles comme sous le baiser chaud du vent d'été... des frissons sur une épaule nue... une pluie d'étoiles étincelantes... comme le plaisir d'être à deux seuls au monde... presque rien... presque du silence... du plaisir...

    "It was you breathless and tall
    I could feel my eyes turning into dust
    And two strangers turning into dust
    Turning into dust"

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :